samedi 11 août 2012

RANDONNÉE DE LA VALLÉE DE LA MARNE 300 KM : CRÉTEIL - ÉPERNAY - CRÉTEIL

RVM CIRCUIT N° 2 — 300 km — 1926 m de D+
VENDREDI 10 ET SAMEDI 11 AOÛT 2012


➜ Présentation des RVM (Randonnées de la Vallée de la Marne) sur notre site.


Préparatifs

L'année dernière, fin août 2011, j'avais testé le circuit n° 1 des Randonnées de la Vallée de la Marne, celui de "Château-Thierry" (200 km). C'était pour moi une "première" car je n'avais encore jamais fait un "200" en solitaire sur une journée. De nombreux incidents de parcours avaient rendu cette aventure assez éprouvante et je m'étais dit à l'époque que je ne referais pas d'autre RVM. Et puis cette année, dès la fin de l'hiver, j'ai changé d'avis. J'avais envie de tester le "300" sur deux jours, avec nuitée à Épernay. Je pensais m'engager dans cette nouvelle aventure au printemps, éventuellement avec des partenaires, mais mon programme chargé ne m'a pas permis de trouver un créneau favorable avant l'été. Finalement, je me suis lancé dans un nouveau défi solitaire...

C'est mercredi soir, moins de deux jours avant le départ, que j'ai choisi la date. Ayant consulté la météo, j'ai vu que deux jours consécutifs de grand beau temps sur toute la France étaient annoncés, alors qu'une dégradation était à craindre pour les jours suivants. Le beau temps m'a permis de limiter la charge. En effet, n'ayant pas de sacoches, j'ai transporté tout ce qui m'était utile pour ces deux jours dans un petit sac à dos. Précision pour les curieux: il s'agit d'un "camelbak" grand volume, dans lequel j'avais mis, en plus de mes affaires, une poche à eau protégée par une enveloppe isotherme, la garantie de boire frais pendant relativement longtemps. Poids total du sac, avec eau : 4 kilos.


L'aller : de Créteil à Épernay

Vendredi 10 août 2012

Réveil à 6h. Le temps de déguster un bon petit déjeuner, avec notamment du Gatosport au chocolat, d'achever tous les préparatifs et de prendre la photo symbolique, j'ai démarré vers 7h25. A noter que j'ai revêtu pour cette randonnée mon nouveau maillot du Ventoux. Par ailleurs, j'ai laissé sous la selle ma plaque des "Cinglés" (voir mon article à ce sujet)... Un peu de superstition, sans doute, puisque je me suis dit en m'habillant le matin que cette référence au Ventoux me porterait chance…

Vendredi, 7h25, au départ de Créteil: Mo-ti-vé!

Première vue sur la Marne, au Pont de Créteil...

Pour sortir de la partie urbaine du circuit, grosso modo de Créteil jusqu'à Croissy-Beaubourg, j'ai utilisé une feuille de route personnelle. En effet, ne connaissant pas bien ce secteur de la banlieue parisienne, les indications de la feuille de route officielle m'ont semblé trop succinctes. J'avais donc préparé un itinéraire beaucoup plus détaillé sur lequel j'avais inscrit le nom de chaque rue empruntée. Cela m'a été très utile pour traverser sans encombres Saint-Maur, Champigny et Villiers. A Croissy-Beaubourg cependant, première difficulté d'orientation... La feuille de route officielle indique seulement qu'il faut rejoindre Chanteloup-en-Brie par la D5. Je me demande si la configuration des lieux n'a pas été sensiblement modifiée depuis l'élaboration du parcours... En tout cas, j'ai dû faire demi-tour pour ne pas m'engager sur une voie rapide (une bretelle de la Francilienne?)... Ne voyant pas comment me retrouver sur la D5 sans passer par cette voie rapide, j'ai préféré contourner la difficulté en passant par Torcy, Collégien, Bussy-Saint-Martin, Guermantes et Conches-sur-Gondoire... J'ai reconnu là un tronçon de la randonnée d'Emerainville. Je suggère aux organisateurs des RVM de vérifier cette partie du parcours et, au besoin, d'y apporter quelques modifications...

Par la suite, bref arrêt photo à Trilbardou (vue de la Marne)…

La Marne à Trilbardou

… puis à Varreddes (canal de l'Ourcq, avec une petite pensée pour mon ami Joao qui avait fait un voyage à vélo le long de ce canal il y a quelques années).

Canal de l'Ourcq à Varreddes

Quand j'arrive à Crouy-sur-Ourcq, point de contrôle, il est 11h30. J'entre dans une boulangerie pour m'acheter une boisson fraîche et faire tamponner ma carte de route... Initialement, j'avais pensé déjeuner à Château-Thierry. Mais mon estomac, par l'odeur alléché, me conseille de ne pas attendre jusque là! Je m'offre donc également une petite pizza "calzone" que je déguste sur la place du marché, face à la fontaine…

Premier contrôle, à Crouy-sur-Ourcq,
photographié devant la fontaine par une aimable Crouycienne...

Après ce repas léger, je m'engage ensuite sur une petite route tranquille, où se succèdent des sites intéressants : étang de Vasset, Maison de la Sainte Trinité de Cerfroid…

Cerfroid

A Belleau, où j'étais déjà passé sans m'arrêter l'année dernière lors du "200" des RVM, je prends le temps de visiter le cimetière américain d'Aisne-Marne et son mémorial de la première guerre mondiale. Cet ensemble commémoratif est situé au pied de la colline sur laquelle se dresse le Bois Belleau, où nombre de ceux qui sont inhumés ici ont perdu la vie, pour la plupart en 1918. Il y a là 2289 victimes identifiées et 1060 soldats, non retrouvés ou non identifiés, dont les noms apparaissent sur les murs de la chapelle.

Le cimetière américain d'Aisne-Marne, à Belleau

Il est environ 13h30 quand j'arrive à Château-Thierry, au kilomètre 107 selon la feuille de route.

La Marne à Château-Thierry

J'ai bien fait de manger à Crouy-sur-Ourcq, ce qui m'a permis de prendre mon temps sur le chemin pour des photos et des visites... Mais comme il me reste entre 50 et 60 km à parcourir pour atteindre Épernay, je m'offre un ravitaillement gourmand avec boissons fraîches et gâteau... Puis je fais un petit tour du centre ville et prends quelques nouvelles photos. A propos de la photo ci-dessous, une anecdote sympathique : un chauffeur de taxi qui arrivait sur ma gauche, s'est arrêté pour me laisser prendre la photo! Ça m'a tellement surpris (agréablement!) que j'en ai oublié de vérifier mon cadrage pour aller plus vite et il manque le... lièvre!

Décoration d'un rond-point à Château-Thierry, patrie de Jean de La Fontaine:
le lièvre et la tortue...

Le parcours emprunte ensuite la Route Touristique du Champagne et pénètre bientôt dans le Parc Naturel de la Montagne de Reims. En passant près de Châtillon-sur-Marne, j'aperçois de loin la gigantesque statue d'Urbain II, au pied de laquelle se situait un ravitaillement lors de mes deux participations au Brevet Cyclotouriste de la Montagne de Reims.

Châtillon-sur-Marne : la statue d'Urbain II

Ensuite, je reconnais des routes déjà empruntées sur cette épreuve en 2011 (le circuit 2012 passait sur l'autre rive de la Marne) : Binson-et-Orquigny, Reuil et sa côte, Venteuil avec sa vue magnifique sur la vallée de la Marne et le château de Boursault. Je laisse sur ma gauche la route de Hauvillers, souvenir d'une belle grimpette sur le BCMR. Je ne suis pas fâché d'éviter aujourd'hui cet effort supplémentaire car mes cuisses ne sont pas programmées en mode "ascension". La traversée de la Marne à Cumières est l'occasion de photographier une nouvelle fois cette rivière avant l'arrivée prochaine à Épernay.

La Marne à Cumières, dernière localité traversée avant Épernay

A l'entrée d'Épernay, capitale du Champagne, j'arbore un large sourire en découvrant la décoration d'un rond-point: une jolie grappe de raisin dont les fruits sont des roues de vélo. J'y vois la représentation symbolique de cette randonnée au pays des vignes…

Un rond-point, à l'entrée d'Épernay

Faisant le tour du rond-point, j'ai également photographié un superbe grand bi jaune, implanté là en 2012! Une pancarte indique: « Épernay fête les sports : le Tour de France ». Il faudra peut-être leur dire que le Tour de France n'a jamais été disputé sur des grands bis...

Au même rond-point

Dans le centre ville d'Épernay, je suis les panneaux indiquant l'Office de Tourisme, où je fais tamponner ma carte de route ainsi que le carton bleu du CoDep 94. L'hôtesse m'offre également un plan de ville qui me sera très utile, en premier lieu pour trouver l'hôtel, en second lieu pour sortir de la ville et trouver la bonne direction pour le départ du lendemain...

A l'hôtel, deux surprises un peu désagréables m'attendent. La première : j'ai choisi cet hôtel parce qu'il fait restaurant, afin de ne pas être obligé de ressortir le soir... et le restaurant est fermé! La seconde : j'ai téléphoné la veille pour connaître l'horaire du petit déjeuner. On m'a répondu "7h", ce qui me convenait, mais une fois sur place, on me dit que c'est "8h" le week-end!... Ne voulant pas démarrer si tard avec environ 150 km à faire et un temps qui risque d'être chaud à la mi-journée, j'annule le petit déjeuner et je vais faire un tour en ville pour faire quelques achats en vue d'un petit déjeuner improvisé... Je trouve également un petit restau qui propose des viandes avec, parmi les accompagnements au choix, des pâtes... Chouette! Je commande, en précisant au garçon que je suis content de pouvoir manger des pâtes, compte tenu du fait que j'ai fait du vélo toute la journée et que je recommence demain... Et quelques minutes plus tard, la serveuse m'apporte mes aiguillettes de canard aux airelles, garnies d'une montagne de... frites!!! « Le sort s'acharne! », me dis-je en souriant. Mais l'erreur est très vite réparée...

Il ne me reste plus qu'à rentrer à l'hôtel en empruntant pour la troisième fois de la journée l'avenue de Champagne, qui offre une impressionnante succession d'hôtels particuliers au nom de prestigieuses marques de champagne. Dans la cour de la maison Moët & Chandon, je photographie la statue du célèbre Dom Pérignon, "père" du champagne…

A Épernay, la statue de Dom Pérignon

Avant de me coucher, j'allume la télé... Je ne vais pas m'éterniser car le sommeil me gagne... J'ai juste le temps de voir que l'équipe de France de handball est bien partie dans le match qui l'oppose à la Croatie, pour une place en finale. Quant à Renaud Lavillenie, il a bien entamé le concours du saut à la perche... Mais le moment est venu de l'extinction des feux : je ne saurai les résultats que demain...

Kilométrage officiel de cette première étape : 160 km, mais un peu plus à mon compteur : 167 km. Vitesse moyenne : 21 km/h. Cuisses : lourdes… Je n'ai pas le poids exact, mais j'espère que la nuit va les alléger sensiblement! Sinon, le retour risque d'être dur-dur…


Le retour : D'Épernay à Créteil

Samedi 11 août 2012

J'ai mis le réveil à sonner à 6h... Mais à 5h38, je sens que je suis bien réveillé... Je décide de me lever. J'allume la télé (BFMTV) car je suis impatient de connaître les résultats des Français aux JO : les handballeurs sont qualifiés pour la finale et Renaud Lavillenie est en or, avec un beau coup de poker réussi sur son dernier saut! La journée commence bien pour mon moral!

Mon petit déjeuner improvisé me donne toute satisfaction : deux pains au chocolat et aux amandes avec du jus d'orange en canette... Je me sens suffisamment calé... Je quitte l'hôtel à 7h moins le quart. Heureusement que j'ai pris la décision de zapper le petit déjeuner servi à 8h. Sur ce coup, je gagne au moins une heure et demie pour rouler à la fraîche... C'est le cas de le dire d'ailleurs, car j'ai mis le coupe-vent pour démarrer et, si je ne m'en suis pas servi la veille, je me réjouis à cet instant de l'avoir emporté.

Premier rond-point et premier arrêt, à 100 m de l'hôtel... et première photo de la journée, pour saisir la lumière naissance sur ce bâtiment original…

Le jour se lève sur Épernay et la maison de champagne de Castellane, imposant bâtiment inscrit à l'inventaire des monuments historiques

Second arrêt 1 km plus loin, en centre ville, pour acheter de l'eau fraîche à la boulangerie, dont l'ouverture matinale me rend un fier service... Bidon et poche à eau sont prêts. Il est 7h : c'est l'heure du véritable départ... Le plan de ville offert par l'Office de Tourisme me permet de trouver facilement la route de Pierry.

Je roule tranquille sur les premiers kilomètres. Les cuisses sont moins lourdes qu'hier soir, mais elles me font bien sentir leur présence, signe qu'elles désapprouvent cette nouvelle séance de pédalage prolongé. Si j'en crois la feuille de route, ce sont 140 km qui m'attendent. Me doutant que ce sera un peu plus, je décide de couper mentalement la poire en deux... Je vais d'abord aller à Jouarre, où se situe le contrôle suivant: 83 km, ça fait déjà moins peur! Pour le final, on verra après!

Plusieurs arrêts photographiques, à Orbais-l'Abbaye (église abbatiale), à Condé-en-Brie (halle + château + mini ravito avec barre de céréales), à Chezy-sur-Marne (pont sur la Dhuys), à Nogent-l'Artaud (ruines de l'abbaye royale Sainte Claire)... Ça roule!

La halle de Condé-en-Brie

Condé-en-Brie, le château des princes de Condé (XVIe siècle)

Pont sur la Dhuys à Chézy-sur-Marne
Les ruines de l'Abbaye Royale Sainte Claire à Nogent-l'Artaud

C'est à croire que ça roule trop bien! Car à Pavant, je file… tout droit dans la mauvaise direction! Je traverse tout le village pour m'apercevoir, en consultant ma carte, que c'était "avant Pavant" (plus exactement à l'entrée du patelin) que j'aurais dû tourner à gauche. L'erreur ne m'est pas totalement imputable! En effet, j'ai bien vu la route, j'ai bien lu le panneau qui indiquait "Bassevelle", mais sur la feuille de route, la localité suivante est "La Noue-Brayer", et elle n'était pas indiquée sur les panneaux indicateurs... C'est pourquoi j'ai continué tout droit. En fait, La Noue-Brayer fait partie de la commune de Bassevelle. L'itinéraire suivi ne passant pas dans le village principal, la feuille de route n'en fait pas mention bien que ce soit la seule indication à la bifurcation... Dans de telles circonstances, peut-être faudrait-il ajouter sur la feuille de route la "direction"...

Peu après, j'arrive à La Belle-Idée. Là, je m'autorise une variante personnelle afin d'éviter la D407 qui me semble un peu trop fréquentée. Au lieu de passer par Bussières, je prends un petit "rallongi" par Boitron puis Orly-sur-Morin, où une petite boulangerie rustique me décide à faire un nouveau mini ravitaillement, avec en particulier des boissons fraîches. Je retrouve le parcours à Saint-Ouen-sur-Morin, pour le perdre à nouveau quelques kilomètres plus loin, à Saint-Cyr-sur-Morin. Même problème que précédemment : les panneaux indicateurs mentionnent des localités dont il faut prendre la direction dans un premier temps, avant de bifurquer ensuite... Bon, j'en serai quitte pour un détour de quelques kilomètres...

Quand j'arrive à Jouarre, il n'est pas loin de midi. Je vais d'abord faire tamponner ma carte de route à l'Office de Tourisme, qui siège dans l'ancienne Charreterie de l'Abbaye Notre-Dame de Jouarre. Cet édifice, construit entre 1440 et 1470, a reçu en 1996 le prix du plus bel Office de Tourisme d'Île-de-France. Une charmante hôtesse, apparemment passionnée par son village, me conseille de revenir visiter la crypte mérovingienne, datant du VIIe siècle, la plus ancienne construction de cette sorte en Europe. Elle me donne des cartes, des brochures et surtout, par son enthousiasme, l'envie de revenir avec plus de temps pour la découverte de ce site classé BCN/BPF (brevets touristiques FFCT).

Tour de l'abbaye de Jouarre, face à l'Office de Tourisme: le soleil n'est pas du bon côté. Difficile de faire un meilleur cadrage sans être à contre-jour

Je pensais prendre le temps de m'attabler à Jouarre pour un vrai repas. Mais il n'y a pas grand chose question restauration et finalement, je préfère me contenter d'une quiche lorraine et ne pas m'attarder davantage. Tiens, ça fait un moment que je n'ai plus pensé à mes cuisses... C'est bon signe ça! Elles ont dû se faire une raison et accepter de se faire oublier!

Pour quitter Jouarre, nouvelles hésitations. Toujours la même "chanson". Je dois aller ensuite à Pierre-Levée, mais c'est la direction de Signy-Signets, commune non traversée, que les panneaux indiquent... Je commence à comprendre le "truc" et je consulte la carte dès que j'ai le moindre doute... Bref, pour ceux qui n'auraient pas encore compris, à moins d'avoir un GPS, la carte est incontournable!!!

De Pierre-Levée à Crécy-la-Chapelle, la tendance est au dénivelé négatif... Les jambes tournent bien, les sensations sont bonnes. Je me sens moins fatigué que ce matin. Tous ceux qui font du vélo savent que la fatigue n'est pas une donnée logique. Un esprit cartésien penserait probablement que plus on roule plus on est fatigué... Curieusement, ça ne marche pas comme ça. L'avantage d'avoir des regains d'énergie, c'est qu'aussitôt le moral se remet au beau fixe, la moyenne augmente... On ressent même parfois une certaine euphorie, inimaginable quelques heures, voire quelques minutes plus tôt...
A Crécy-la-Chapelle, je m'offre un petit tour de ville et le plaisir de quelques photos à l'occasion de la traversée du Grand Morin, juste avant l'entrée du lieu-dit Le Faubourg, commune de Voulangis.

Crécy-la-Chapelle, le Grand Morin

Je remonte sur le plateau par Voulangis. Je comprends au cours de cette côte que je n'ai pas pris l'itinéraire officiel qui aurait dû me faire traverser Villiers-sur-Morin et Dainville. Mais cette fois, sans le vouloir, j'ai pris un raccourci... ça compense un peu. Je me retrouve ainsi, pour quelques centaines de mètres sur la N36, avant de bifurquer à droite en direction de Villeneuve-le-Comte. A partir de là, les routes sont connues. Je sais qu'il n'y aura plus de côtes... Il y a peut-être aussi un peu de vent favorable... Toujours est-il que je me mets à rouler à une vitesse qui m'impressionne moi-même. Le compteur reste tout le temps entre 30 et 35 km/h jusqu'à Pontault-Combault.

Avant d'attaquer les cadences infernales, ma moyenne se situait autour de 21,6 km/h depuis le départ d'Épernay et plus de 100 km parcourus. La moyenne ne va quasiment pas cesser d'augmenter jusqu'à mon arrivée à Créteil où mon compteur affichera 22,7 km/h. Légèrement au dessus de la moyenne Audax pour les 156 km en solitaire de ce samedi, avec de multiples arrêts touristiques et photographiques... Ce qui me surprend le plus, c'est que j'ai beaucoup mieux fini que je n'avais commencé. En revanche, j'ai été nettement plus fatigué le lendemain qu'après les Cinglés du Ventoux. Je me rends compte que ce sont des types d'efforts très différents.

Pour finir, je prends une dernière photo, Randonnée de la Vallée de la Marne oblige, à l'occasion de l'ultime traversée de la Marne entre Saint-Maur et Créteil.

Dernière traversée de la Marne par la passerelle du Halage, qui relie Saint-Maur à Créteil

La boucle est (presque) bouclée!

A l'arrivée, mon compteur totalise 323 km en deux jours, mon appareil photo a enregistré une bonne cinquantaine de photos, et ma mémoire retiendra une nouvelle expérience menée à bien avec cet échantillon de voyage à vélo, sans sacoches mais avec sac au dos, expérience qui me laissera beaucoup de bons souvenirs.

Claude
Photos personnelles

LIENS :

Présentation des RVM (Randonnées de la Vallée de la Marne) sur notre site.

➜ Vous trouverez plus de détails sur les parcours et toutes les informations pratiques (tarifs, demandes de cartes de route, etc.) sur le site du CODEP 94.

➜ Récit de la RVM 200 km "Château-Thierry", faite en 2013 avec Marie-Ange.

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