samedi 15 septembre 2012

TOUTES À PARIS 1/3 : AVEC LES CYCLOTES DE BELFORT ET DE MORTEAU, par Marie-Ange

COMMENT ILS NOUS VOIENT ET TOUT CE QUE JE N'AURAIS PAS DÛ ENTENDRE…

Une dizaine de licenciés de l'AS Brévannaise s'était donné rendez-vous, à onze heures, ce samedi 15 septembre, devant le groupe scolaire Picasso afin d'aller au-devant des « lionnes » de Belfort et des cyclotes de Morteau.

Rendez-vous au rond-point de l'école Picasso

Tels des chevaliers impatients de découvrir leurs promises, nos copains du club me feront parcourir la quarantaine de kilomètres qui séparent Limeil-Brévannes de Chaumes-en-Brie à une allure correcte (nous mettrons deux fois plus de temps dans le sens inverse lorsque nous reviendrons en compagnie de ces dames !). Mais moi, je ne suis pas une nouveauté et je fais partie des meubles !!! Ah ! L'attrait de l'inconnue ! JPG était le premier à foncer sur sa monture, pressé de retrouver Arlette qui, depuis trois jours, participait à l'aventure « Toutes à Paris » avec les cyclotes du Val-de-Marne. La seule féminine de notre club à avoir osé ! Elle s'était joint aux féminines des cyclos Saint-Mauriens, de Mandres-les-Roses, de l'Elan cyclo, du SMUS, de Villecresnes…

Les féminines val-de-marnaises à Chaumes-en-Brie

A 12h 45, nous les retrouverons pour la séance photos sur le perron de la mairie de Chaumes-en-Brie et Arlette acceptera gentiment de prendre la pose, très fière d'arborer son nouveau maillot « de fille » ! C'est qu'elle le mérite, ce beau maillot, elle qui aura parcouru plus de 300 km en peu de jours !

Et pendant que ce groupe de copines déjeunera au restaurant, les messieurs avaleront leurs sandwiches, au soleil, sur les marches (à l'exception de JPG qui choisira de ne plus quitter Arlette. Lâcheur !).

Pique-nique sur le perron de la mairie de Chaumes-en-Brie

Pendant cette attente, ô combien interminable pour ces messieurs, je serai la seule à recueillir leurs interrogations : « Combien sont-elles ? Quel âge ont-elles ? Comment sont-elles ? » Je traduis : « Les gonzesses de Belfort et de Morteau sont-elles bien roulées ? » L'attente n'avait que trop duré et ils allaient être enfin fixés car nous avions rendez-vous dans un grand champ, sur le foirail à bestiaux de Chaumes-en-Brie. Nos Brévannais n'en croyaient pas leurs yeux et se sont exclamés : « des troupeaux de meufs » ! J'ai eu un moment de panique en me disant qu'ils étaient en train de confondre « Toutes à Paris » avec « L'amour est dans le pré » ! Nous avons d'abord engagé timidement la conversation avec des cyclotes de la région Midi-Pyrénées, qui arrivaient du Gers en autonomie totale. Puis, Gérard C., président du club de Mandres-les-Roses, a fait les présentations. Impossible de rater les féminines de Morteau (cf. la photo).

Une cyclote de Morteau

Quant aux "lionnes" de Belfort, elles n'étaient pas encore assez identifiables… ce qui sera corrigé à l'arrivée à Bonneuil (voir dernière photo).

Quelques cyclotes de Belfort 

Et le convoi s'est ébranlé en direction de Bonneuil-sur-Marne. Un Brévannais est d'emblée entré dans le vif du sujet en leur demandant où elles allaient coucher ce soir. Pas de temps à perdre... Deux cyclistes de l'Elan Cyclo et un du club de Sucy faisaient également partie de l'escorte. Et, à partir de là, j'ai pu mesurer l'écart entre ce qu'ils disent (des bêtises), ce qu'ils font pour nous et ce qu'ils sont réellement : DES AMOURS D'HOMMES !

Chaumes-en-Brie: regroupement du peloton des cyclotes de Belfort et de Morteau avec leurs accompagnateurs brévannais
En parfaits chevaliers servants, ils ont été aux petits soins, adaptant leur allure, ouvrant la route, régulant la circulation à chaque carrefour, allant jusqu'à jouer les infirmiers et soigner les petits bobos. Ils n'ont pas joué aux avions mais ils ont été sacrément costauds ! Tout un après-midi en compagnie de femmes, il fallait le faire ! Je crois même qu'ils ont parlé « cyclisme » avec ces dames qui, pour certaines ont fait plusieurs fois Paris-Brest-Paris, pour d'autres 8000 km dans l'année dont plus de 2000 en montagne, et celles pour lesquelles la montée de La Planche des Belles Filles ou l'ascension du col du Mont de Fourche ne sont que simples formalités, le parcours des Sucs à l'Ardéchoise, une banale rando... Alors, ont-ils trouvé le temps très long ? Ils n'avoueront jamais qu'ils se sont fait plaisir en roulant avec nous !

Marie-Ange
Photos personnelles

Préparatifs avant la dernière étape de dimanche: les lionnes seront faciles à repérer

1 commentaire:

  1. Ce que tu ne sais pas, Marie-Ange (je ne devrais peut-être pas te le dire et dévoiler ainsi notre secret!), c'est que les propos que tu as cru surprendre t'étaient en fait personnellement destinés!… Que de la provoc'! Sinon, quand nous parlons des féminines entre nous, ce ne sont que témoignages de délicatesse et d'affection! N'est-ce pas messieurs?

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