jeudi 4 juillet 2013

L'ÉTOILE DE PARIS : « VALOIS »

RANDONNÉE PERMANENTE DU LEVALLOIS SPORTING CLUB

Données du parcours
  • Pointage départ - arrivée : Gonesse.
  • Autres pointages à : La Ferté-Milon et Morienval.
  • 147 km — 990 m de D+
  • N° du circuit sur Openrunner : 2421130

Déroulement

Après le premier parcours, « Brie Champenoise », testé fin avril, j'ai testé un deuxième circuit : le Valois.

C'est le plus long de la série avec 147 km officiels (155 selon Openrunner et selon mon compteur). Le départ "déporté" de ce circuit est à Gonesse, dans le Val d'Oise. Je ne suis pas parti de bonne heure : un peu de mal à me lever, quelques hésitations dues au temps couvert, la circulation matinale en Île-de-France, la chasse aux tampons et aux pains aux raisins à Gonesse... Bref, je démarre à 9h15, direction Roissy-en-France. Très vite, j'arrive sur l'Aéroport Charles de Gaulle, premier aéroport français. Je pensais le contourner par le sud, mais aucun panneau ne m'a permis de trouver la route périphérique. Du coup, je l'ai traversé de part en part. Ignorant d'ailleurs que cette route existait, je m'attendais à me retrouver dans l'un des aérogares, sur un parking ou sur une voie sans issue, ou encore sur une voie interdite aux vélos…

Traversée de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, sous les nuages

Finalement, en suivant la direction "Le Mesnil-Amelot", j'ai pu sortir sans encombre de la zone aéroportuaire au trafic routier assez dense et me suis retrouvé sur la D212 en direction de Mitry-Mory. Encore deux ou trois kilomètres à me faire doubler par de nombreux camions et autocars... Pas très agréable, ce début de parcours.

A partir de Thieux et Juilly, je retrouve des petites routes tranquilles de Seine-et-Marne. J'attaque bientôt la montée de Montgé-en-Goële. Après les ascensions multiples et parfois très longues du Haut Bugey, puis de l'Ardéchoise, cette côte ainsi que les autres côtes de ce parcours me sembleront faciles. L'entraînement, ça paye!

Après Douy-la-Ramée, je quitte la Seine-et-Marne pour une petite incursion dans l'Oise.

A Acy-en-Multien, j'ai 45 km au compteur et 27,5 km/h de moyenne. Je mange la moitié de mon pain aux raisins (note médiocre!), je photographie l'église dont le clocher a une forme particulière, puis j'attaque une nouvelle côte sans difficulté.

Acy-en-Multien (Oise)

Des panneaux m'annoncent régulièrement que je suis en Valois, terroir situé à cheval sur les départements de l'Oise et de l'Aisne. La région a donné son nom à une branche cadette de la dynastie capétienne. Le premier roi de France issu de cette branche est Philippe VI (de Valois!), dont l'accession au trône, controversée, donnera lieu à une guerre interminable, connue sous le nom de Guerre de Cent Ans.

Du côté de Marolles (dans l'Oise!), je traverse le Canal de l'Ourcq (petite pensée pour mon ami Joao, qui a effectué, il y a quelques années, un voyage à vélo le long de ce canal), puis j'arrive à La Ferté-Milon, dans l'Aisne. Cette fois, je relève 64 km de parcourus et encore 27,2 de moyenne.

Il est presque midi. Je décide donc de faire une pause déjeuner. A la boulangerie locale, j'achète une part de pizza au jambon, une boisson fraîche, et je fais tamponner ma carte de validation. Je profite de cette halte pour prendre quelques photos du château (XVIe siècle) et de l'Ourcq.

L'Ourcq à La Ferté-Milon (Aisne)

Vue du château de La Ferté-Milon (Aisne)

Entre La Ferté-Milon et Villers-Cotterêts, le circuit emprunte une route un peu plus fréquentée. Après l'arrêt prolongé, mon rythme a sensiblement baissé. Effet de la digestion sans doute. Mais il faut dire aussi qu'on aborde d'emblée une côte de 2 km, suivie d'un faux-plat montant d'environ 4 km. Dernier élément, au cours de la matinée, il n'y avait pratiquement pas de vent. Maintenant, il s'est levé. Sans doute du mauvais pied, car il a décidé d'être désagréable avec moi! Il sera défavorable et ne me quittera pratiquement plus jusqu'à l'arrivée.

Je ne m'attarde pas à Villers-Cotterêts (j'ai juste une pensée pour notre ami Daniel Grange, licencié à l'AS Brévannaise mais aussi au club de cette ville).

Après avoir quitté l'Aine et retrouvé l'Oise, je ne fais pas non plus le détour à Vez, ancien chef lieu du Valois, malgré l'intérêt que semble présenter le château local. C'est l'un des inconvénients quand un parcours dépasse les 150 bornes dans la journée. Si on ne veut pas terminer "hors délai", on est obligé de passer à côté de certaines curiosités touristiques et de limiter les variantes...

A propos de variantes, il y en a une que je ne pourrai pas zapper, tampon oblige : l'aller-retour imposé jusqu'à Morienval pour aller voir l'église Notre Dame.

Église Notre Dame de Morienval (Oise)

Le ciel vient de se dégager. Il commence à faire meilleur. Je profite donc de mon arrêt pour enlever mon coupe-vent "Ardéchoise 2013". Un petit coup à boire, un petit ravito perso, un coup d'œil au compteur (91 km, 26,2 de moyenne: ça baisse!), une photo de l'église, et hop! Je repars vers Fresnoy-la-Rivière, où j'ai effectué un premier passage il y a quelques minutes.

La rivière de Fresnoy, c'est l'Automne. « Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent... », célèbre chanson enfantine dont le titre est précisément "Automne". J'espère que le temps gris et frais de ce 4 juillet n'annonce pas « la fin de l'été »…

Une fois traversée l'Automne, se présente une nouvelle côte notable (1,8 km).

À Crépy-en-Valois, je rejoins pour une douzaine de kilomètres une route plus fréquentée (la D136). Puis à partir de Nanteuil-le-Haudoin, c'est de nouveau la campagne jusqu'à Ermenonville.

Ermenonville (Oise)

Ensuite, je retrouve un tronçon connu, environ 25 km où je suis déjà passé récemment lors d'un circuit du Trèfle Adamois. Principale côte avant d'arriver à St Witz : 1,6 km. Au sommet, on quitte l'Oise pour rentrer en Val d'Oise et retrouver en même temps l'Île-de-France.

Encore quelques kilomètres de routes tranquilles, jusqu'à Fontenay-en-Parisis. Puis le final sur 8 ou 9 km de circulation plus dense, avec notamment la traversée de Goussainville. Heureusement sans difficultés d'orientation, car les directions sont clairement indiquées et, la plupart du temps, c'est tout droit!

A l'arrivée, vers 16h15, mon compteur m'indique 155 km à 25,2 km/h de moyenne. Pas si mal pour un parcours de plus de 150 bornes en solitaire et avec plus de la moitié face à un vent défavorable. Détail étrange, ma vitesse maximale a été de 73 km/h, mais je suis incapable de me rappeler l'endroit où j'ai pu rouler à cette vitesse-là! Peut-être un bug du compteur!

Mon appareil photo a quant à lui enregistré seulement une dizaine de prises de vues. La grisaille n'incite pas trop à mitrailler…

Le moment le plus long de la journée a sans doute été le retour en voiture depuis Gonesse. Près d'une heure et demie pour faire 28 km. Moyenne plus faible que sur mon vélo, il faut le faire! C'est l'inconvénient majeur quand on fait des randonnées dans le nord de l'Île-de-France. Bouchons assurés sur l'A86, entre Bobigny et Nogent-sur-Marne. Maintenant que je le sais, je prends mon mal en patience… Car ça vaut quand même le coup d'aller découvrir le Valois ou le Vexin...

Claude
Photos personnelles

LIENS :



➜ Présentation de cette randonnée permanente sur notre site.
 Liens vers mes autres reportages sur l'Étoile de Paris.
 Voir la page consacrée à l'Étoile de Paris sur le site du Levallois SC.

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