lundi 8 juin 2015

PARIS-BAYONNE 2015, 6e ÉTAPE : AUCH - BAGNÈRES-DE-LUCHON

➜ Etape précédente : Bergerac-Auch — Etape suivante : Bagnères-de-Luchon-Arreau

Les données de l'étape

Distance : 172 km annoncés, 176 km au compteur.
Horaires de passage calculés sur une moyenne basse de 22,5 km/h.
Ma moyenne : 21,1 km/h (24,8 km/h après 100 km, au moment du repas).
D+ : 2720 m (selon Openrunner), 3011 m selon GPS
Tracé officiel sur Openrunner : 4240247
Principales ascensions :
  • Pas du Bouchet (608 m)
  • Col des Ares (797 m)
  • Col de Buret (599 m)
  • Col de Menté (1349 m), incluant Col de la Clin (1246 m).
Départements traversés : Gers (32), Haute-Garonne (31)
BCN-BPF : Simorre (dépt. 32)
Temps : beau jusqu'à Labarthe-Rivière (repas). Couvert, puis orageux par la suite.
Température moyenne : 19° (7° en haut du Col de Menté)

6e étape

Profil de l'étape

Le récit

Pour cette sixième étape, André Leroux avait demandé à tous les participants de revêtir la tenue “Paris-Bayonne 2015”, en hommage aux anciens participants de Paris-Nice ou du premier Paris-Bayonne aujourd'hui gravement blessés, voire décédés. Avant de prendre le départ fictif, depuis le Domaine de Baulieu, Alain et moi nous sommes faits photographier dans cette belle tenue par Fabrice, l'un des copains du club de Champigny, l'ancien club d'Alain.

Domaine de Baulieu (Auch)

Au bas de la descente, une halte prolongée m'a donné l'occasion de me faire également photographier en compagnie de Raymond Martin, ancien coureur professionnel qui a connu son heure de gloire sur le Tour de France 1980 : 3e au classement général final, Meilleur Grimpeur (maillot à pois) et victorieux d'une très belle étape pyrénéenne à Luchon.

Auch : en compagnie de Raymond Martin 

Pour poursuivre ma petite revue d'effectifs, je profite d'une très belle photo de la collection de Martine F. (dossard n° 36), prise en attendant le départ réel, devant la salle du Mouzon à Auch, pour vous présenter les trois filles du Paris Bayonne 2015…

Auch : Babeth, Martine et Céline

Jusqu'à Simorre, nous avons roulé avec le groupe de Babeth et de son capitaine de route attitré, Robert. Chacun a fait sa part du boulot. J'ai pris des relais…

Sur la route de Simorre…

Et Alain aussi…

… chacun fait sa part de travail!

La “pause café” avait lieu à Simorre, site BCN-BPF du Gers. Je ne collecte pas de tampons dans ces sites sélectionnés par la FFCT pour ses brevets touristiques, mais si j'en ai l'occasion, je prends au moins une photo… Ici, une imposante église fortifiée, aperçue en quittant le lieu du ravitaillement.

Simorre, site BCN-BPF du Gers

A partir de Simorre, nous avons eu la chance de pouvoir rouler dans le groupe de Raymond Martin. Un groupe à l'allure soutenue mais très régulière. Les montées se faisaient sans la moindre accélération et, au sommet, un temps de relâche permettaient à ceux qui avaient eu du mal à tenir le rythme de recoller. Dès que quelqu'un prenait un relais un peu trop appuyé, un sympathique "hop-hop" venait tempérer ses ardeurs.

Avec le sourire avant que ça se gâte!

Nous avons ainsi fait près de 60 km dans d'excellentes conditions, jusqu'à Labarthe-Rivière en Haute-Garonne, où nous sommes arrivés à 11h40 pour bénéficier de notre plateau repas dans une ambiance très accueillante.

Repas à Labarthe-Rivière (photo AAOC)

A ce moment-là, nous avions déjà parcouru une centaine de kilomètres à 24,8 km/h de moyenne, sous la chaleur. Pas si mal si l'on considère que cette approche proposait de nombreuses côtes en hors d'œuvre avant les cols de l'après-midi.

Temps sec… Ça ne va pas durer! (Photo Sylvain, AAOC)

A partir de Labarthe-Rivière, une succession de quatre cols nous attendait, cumulant à eux quatre une vingtaine de kilomètres de montée! Nous apercevions déjà des nuages sur le massif des Pyrénées, annonciateurs d'une fin d'étape moins sèche!

Nous avons d'abord franchi un petit col, le Pas du Bouchet (608 m), qui aurait dû être facile. Un peu plus de 200 m de dénivelé depuis labarthe-Rivière. Mais après le repas, je n'avais plus les bonnes sensations du matin de sorte que j'étais un peu à la peine.

Ensuite, ce fut le Col des Ares, à 797 m d'altitude.

Au Col des Ares (797 m)

Caractéristiques du Col des Ares

• Pente moyenne: 4,5 %
• Distance: 5 km
• Altitude départ: 574 m
• Altitude top: 797 m
• Dénivelée: 223 m

Profil du Col des Ares, depuis Artichan

Après une descente de 6 km, au cours de laquelle nous avons franchi un col (Col du Bech, 715 m), une nouvelle montée de 3 km à pente modérée nous a conduits jusqu'au Col de Buret (599 m).

Alain au Col de Buret (599 m)

Encore une descente, de 2,5 km cette fois, avant d'aborder le gros morceau du jour : le Col de Menté, à 1349 m d'altitude.

Aperçu de la montée du Col de Menté, avant l'orage (photo Sylvain, AAOC)

Caractéristiques du Col de Menté

• Pente moyenne: 7.8 %
• Distance: 7 km
• Altitude départ: 800 m
• Altitude top: 1349 m
• Dénivelée: 549 m

Profil du Col de Menté, depuis Ger

Direction Col de Menté (photo Alain G.)

Un "méga orage" s'est abattu sur nos têtes dans l'ascension de ce col : éclairs, grondements de tonnerre, et surtout grêle. Je ne reviens pas ici sur les péripéties concernant l'ascension de ce col et la descente qui a suivi; je les ai abondamment détaillées dans un autre article : Vieux rêves et Pyrénées.

Col de Menté, 1349 m

Un détail : au cours de cette montée sous l'orage, nous avons franchi un autre col (le Col de la Clin, 1246 m) sans même nous en apercevoir…

Douche dans le Col de Menté : pas celle que je préfère!

Frigorifiés en arrivant à Saint-Béat, au bas de la descente, nous avons commencé à nous réchauffer, sur la fin, dans les 20 derniers kilomètres de douce grimpette qui nous menaient à Bagnères-de-Luchon. Et nous avons fini de nous réchauffer sous la douche!!! (la douche, c'est TOP!)


Bilan du jour :
  • 8h20 de vélo pour 176 km.
  • Une moyenne inférieure à la moyenne basse envisagée (21,1 km/h au lieu de 22,5) en raison d'une montée du Col de Menté rendue plus difficile par l'orage mais aussi d'une descente particulière lente car périlleuse.
  • A cause du froid dans la descente, Alain et moi avons eu, tous les deux, des douleurs aux genoux, ce qui nous incitera à alléger le programme de l'étape suivante, sans pour autant renoncer à faire le trajet en vélo…
  • Conséquence de la pluie : vêtements à étendre, nettoyages divers, chaussettes à laver (les miennes étaient neuves et blanches le matin!), chaussures à faire sécher au sèche-cheveu…
Et tout ça, c'était juste pour nous embêter car, vers 19h30, au moment de passer à table, soleil et chaleur étaient revenus et nous étions en short et en tee-shirt…

Claude
Photos personnelles

LIENS :
liens morts, cibles supprimées

➜ La présentation du Paris-Bayonne 2015 sur le site “Claude et Marie-Ange font du vélo”.

➜ Présentation sur le site de l'AAOC.

➜ Les photos de Sylvain : 6e étape.

➜ Les photos de l'AAOC (Franck et autres) : 6e étape.

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