mardi 23 août 2016

HAUTACAM ET COL DE TRAMASSEL (HAUTES-PYRÉNÉES)

Premier épisode de notre petit séjour-club dans les Hautes-Pyrénées : la montée à la station d'Hautacam.

Cette ascension est devenue célèbre grâce au Tour de France. Certains se souviennent peut-être de l'exploit réalisé en 1994 par Luc Leblanc, qui gagna l'étape dans le brouillard en distançant dans le final le maillot jaune et futur vainqueur de ce Tour, Miguel Indurain.


En 1994, Luc Leblanc distance Indurain dans la montée d'Hautacam

La principale difficulté de cette ascension, lorsqu'elle est abordée sur le Tour de France, c'est qu'elle se situe en fin d'étape, généralement après plusieurs ascensions difficiles.

Pour nous qui l'avons escaladée sans autre difficulté préalable, cela reste une montée exigeante. Le profil ci-dessous en donne une petite idée.

Profil d'Hautacam, depuis Argelès-Gazost

On remarquera qu'entre les kilomètres 6,5 et 13,5, soit pendant 7 km, la pente moyenne se maintient entre 7,50% et 10%. Il vaut mieux avoir un développement adéquat et savoir bien gérer son effort.

Cerise sur le gâteau, nous avons ajouté un beau kilomètre supplémentaire à 8-9% de moyenne environ, histoire d'atteindre le Col de Tramassel (ou Col de Buraou) à 1616 m d'altitude (le panneau sur place dit "1635 m").

Col de Tramassel, 1616 m

Notre ascension

Nous partons de Villelongue, lieu de notre hébergement, ce qui nous laissera 8 km de mise en route avant d'attaquer la montée.

Départ de Villelongue

Nous sommes 10 du club de l'EC Le Buisson Périgord.

Départ d'Hugues, de Bernard M. et de Peter

Dès le début de la montée, la route offre quelques jolies vues sur la vallée du Gave de Pau.

Panorama au début de la montée vers Hautacam

Contrairement au Tour de France 1994, nous attaquons la montée sous le soleil. Mais arrivés sur place à la mi-journée, c'est au plus chaud de la journée, vers 13h, que nous avons démarré. Alors très vite, les organismes se mettent à souffrir de la chaleur!

Jacky souffre de la chaleur

Première victime de la chaleur (mon GPS a enregistré, sur l'ensemble de notre parcours, une température moyenne de 35°!), Marie-Ange a beau tenter de se rafraîchir, tantôt dans une fontaine, tantôt dans un petit torrent, rien n'y fait. Sagement, elle ne va pas tarder à renoncer…

Marie-Ange tente en vain de se rafraîchir

Bientôt nous croisons Hugues. Souffrant également de la chaleur mais aussi des pentes qui se maintiennent résolument autour des 9%, il a choisi de garder ses forces pour les jours suivants, où les montées se feront à la fraîche. Tandis que Marie-Ange et Hugues redescendent ensemble, je poursuis la montée.

Prochain kilomètre à 9% de pente moyenne…

Bien que j'aie eu un peu de mal à trouver un rythme régulier dans cette ascension, j'arrive finalement à proximité de la station d'Hautacam, où je croise les copains qui s'apprêtent à attaquer la descente.

Fin de la montée à Hautacam

Je continue jusqu'à la modeste station d'Hautacam…

Hautacam : le panneau

… qui se compose de quelques bâtiments et de quelques installations de loisirs.

Hautacam : la station

Je ne m'attarde pas car je veux pousser jusqu'au Col de Tramassel, situé un peu plus haut. Encore un petit kilomètre d'efforts, sur de la pente à 8-9%… Le panneau nous apprend que l'ascension totale (Hautacam + Tramassel) est longue de 14,5 km, pour 1155 m de dénivelé, soit 8% de pente moyenne. C'est du sérieux!

Col de Tramassel (1635 m)

Le moment est venu de boire un coup au refuge de Tramassel. Je commande un coca à consommer de suite, ainsi qu'une bouteille d'eau, en précisant que c'est pour remplir mon bidon. La serveuse me dit : «Pour le bidon, vous nous l'amenez, on va vous le remplir au bar avec de l'eau fraîche!» C'est vraiment sympa! Merci!

Refuge de Tramassel

Le moment est venu d'apprécier le panorama sur les alpages…

Panorama depuis le Col de Tramassel

… et sur le parking!

Col de Tramassel

La descente se déroule sans souci. Certaines portions pentues et assez rectilignes me permettent de dépasser les 70 km/h, ce qui ne m'empêche pas de jeter de temps en temps un coup d'œil au paysage.

Vallée du Gave de Pau

Au bas de la descente, je rejoins Bernard B., Bernard H. et Peter, qui se sont arrêtés. Ce dernier vient de subir sa troisième crevaison du jour! Pas de bol!

Nous rentrons finalement sur Villelongue, presque sans autre souci… Peter a juste cru à un nouveau problème sur sa roue arrière qui, selon ses dires, faisait "poum-poum" : plus de peur que de mal sur ce coup-là. Mais il devra néanmoins changer son pneu en arrivant…

Retour à Villelongue

A demain pour de nouvelles aventures, à l'assaut du Cirque de Gavarnie et du Col de Tentes (voir l'article)…

Claude
Photos personnelles

LIENS :

➜ Sur notre site : la page sur notre mini-séjour dans les Hautes-Pyrénées.

➜ Site du club : EC Le Buisson Périgord

6 commentaires:

  1. BRAVO ! arriver en HAUTACArréMent assuré par cette chaleur.

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    1. On peut faire aussi : Si tu veux voir ce qu'il y a là-HAUT, TA CA Monter en vélo! (M'enfin!)

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  2. Bravo à vous tous pour cette ascension sous un soleil de plomb.
    Amicalement. Bernard C.

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    1. Merci Bernard!
      Il n'y avait pas que le soleil… de plomb! Les semelles aussi! Heureusement, après la montée vient… la descente!

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  3. Bravo Claude.
    Toi qui ne le connaissais pas... et que le temps à Paris/Bayonne ne permettait pas de le grimper.
    Alain G

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    1. Merci Alain. Oui, après avoir connu une petite frustration sur cette tépa du Paris-Bayonne au goût d'inachevé, j'avais très envie d'aller voir à quoi ressemblait cette montée… Je n'ai pas été déçu.

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