lundi 29 juin 2009

SOUVENIRS DE VTT AVEC CHRISTOPHE P.

À L'OCCASION DE SA PRISE DE COMMANDEMENT À PUTEAUX

En ce lundi 29 juin 2009, Christophe P., capitaine chez les pompiers et ancien vététiste de l'AS Brévannaise dans les années 2004 et 2005, était à l'honneur ! J'ai eu le privilège de représenter le club lors de la cérémonie à l'occasion de laquelle il a pris le commandement de la 28e compagnie, basée à Puteaux...

Avec Christophe et Pascal, nous avons vécu quelques aventures épiques... Je me souviens notamment d'une randonnée au Coudray-Montceaux, sous une pluie diluvienne... 65 vététistes courageux s'étaient engagés ce jour-là, dont seulement 12 partants sur le 65 km et plus que 5 à l'arrivée, dont les 3 Brévannais... les autres ayant abandonné !

En 5 heures de VTT pour 65 km, nous n'avons cessé de roulé sous la pluie et sur une boue liquide et abrasive... A l'arrivée, j'avais "bouffé" mes deux jeux de plaquettes de freins ! Ça fait cher la randonnée, mais quel souvenir !

Nous avons également participé ensemble à un Audax des 3V. Christophe avait fait les 200 km en VTT, avec des pneus slicks, certes, mais quand même...

Un autre souvenir que je garde de Christophe sur les randonnées, c'est son éternel sourire, et cette grande joie de rouler que nous partagions... Bien souvent, l'un ou l'autre a éprouvé l'envie de formuler cette sensation commune en lançant, sur le ton de la blague, mais avec une réelle conviction : « Elle est pas belle la vie ? » ou encore : « On n'est pas bien, là ? ».

Des ennuis de santé, puis un emploi du temps très chargé dans de nouvelles fonctions avaient obligé Christophe à renoncer pour un temps au VTT et à quitter le club... Il m'a assuré qu'on le reverrait prochainement sur quelques randos ! J'en suis ravi !

Claude


Avec le capitaine Perdrisot

dimanche 21 juin 2009

AUDAX 100 KM DE BOURRON-MARLOTTE

BOUCLE RENÉ ANCELIN, ORGANISÉE PAR l'AC GENTILLY

Quand Liliane, la présidente du club de Gentilly, organise une manifestation, les participants se sentent entourés d'affection ainsi que de multiples et généreuses attentions... Elle est comme ça, Liliane ! Elle aime soigner les détails ainsi que ses invités ! Car telle est l'impression qui domine : on se sent vraiment “invités" chez Liliane !…

Au premier plan : Frédérique et Arlette

Nous étions moins d'une vingtaine à participer à cet Audax d'initiation aux 100 km, au départ de Bourron-Marlotte et je me suis dit qu'une organisation d'une telle qualité méritait mieux ! Et puis j'ai réfléchi ! Finalement, je préfère que vous ne l'ébruitiez pas trop qu'on est bien en compagnie de Liliane et de sa bande de bénévoles de Gentilly. Dans un petit groupe, l'ambiance est tellement conviviale !

Maryan, Damien et à droite : Bruno Danielzik, un de nos capitaines de route 

Comme capitaine de route, nous avions outre Liliane, le vice-président de l'UAF, l'Union des Audax Français : Bruno Danielzik. Bruno est un garçon dont les qualités sportives sont impressionnantes : Lauréat du dernier Paris-Brest-Paris, d'un autre en formule Audax, de nombreuses très longues distances organisées par les Audax et notamment du dernier Audax 1200 km au départ de Montgeron, qu'il venait à peine de terminer. J'apprécie énormément les qualités humaines de Bruno, une incarnation de l'esprit Audax : solidarité, attention portée à l'ensemble du groupe, sans oublier les plus faibles, respect des règles qui ont fait le succès des Audax et notamment : « On part ensemble, on roule ensemble et on arrive ensemble ! » Un détail qui m'a épaté et qui prouve sa grande maîtrise de l'exercice "Audax" : Moyenne annoncée, 22,5 km/h ; moyenne réalisée, 22,5 km/h... sans compteur et sans regarder la montre ! Au feeling ! Et sans larguer personne, même dans les bosses !

Le groupe


A l'arrivée, plusieurs néophytes sur "100 bornes" se réjouissaient d'avoir pu boucler la boucle sans jamais avoir été dans le rouge ! Tout en douceur ! Gilles et Arlette notamment, ont très bien tenu le coup, avec l'appui de quelques poussettes, mais finalement, pas tant que ça ! J'ai même trouvé qu'ils avaient fait de sacrés progrès dans les côtes. Sans doute l'effet “Lamoura”... Maryan, Damien et moi complétions le groupe de Brévannais. Quant au malchanceux JPG, il a dû se contenter des vingt premiers kilomètres, un pépin mécanique l'ayant contraint à faire presque tout le parcours dans la voiture balai ! Très frustrant pour lui ! Se lever si tôt, puis faire une heure de voiture pour se rendre au départ d'une balade... en fourgonnette ! Il y a de quoi râler un peu, d'autant que la panne concernait la cassette, changée depuis peu ! Je connais un vélociste qui risque d'entendre parler un peu sèchement de cet Audax...

Cet incident puis, sur la fin, l'abandon d'un autre cyclo souffrant du genou nous ont fait apprécier la présence de la voiture balai.

A l'arrivée, les amis de Liliane nous avaient préparé un véritable buffet, avec saucisses, merguez, salade verte, tomates, œufs durs, sans oublier de délicieuses crêpes au Nutella ! Plus qu'un ravito ! Un pique-nique de luxe !

Bourron-Marlotte

En bref, cet Audax fut un moment très agréable... Un grand merci à Liliane, en particulier pour sa gentillesse mais aussi pour l'ensemble de cette organisation, à Bruno pour sa compétence, et à tous les bénévoles qui ont consacré leur matinée pour nous permettre de rouler dans des conditions idéales ! Et j'encourage tous ceux pour qui “100 kilomètres" représentent une distance mythique à tenter l'aventure en 2010 ! Ils ne regretteront pas le déplacement !

Claude

samedi 20 juin 2009

ARDÉCHOISE 2009 : LES BOUTIÈRES, par Marie-Ange

18ème ÉDITION DE L'ARDÉCHOISE — SAINT-FÉLICIEN, ARDÈCHE
ou "MA PREMIÈRE PARTICIPATION À UNE CYCLOSPORTIVE”


Vendredi 19 juin 2009

Je suis arrivée en terre ardéchoise en tout début d'après-midi car Guy B. avait à cœur de me montrer la fin du parcours commun (Saint-Agrève / Saint-Félicien) en passant (en voiture) par les cols de Rochepaule et du Buisson. J'ai tout de suite compris ce qui m'attendait et la bonne intention de prise de repères s'est révélée être une mauvaise idée et s'est soldée par une nuit remplie de cauchemars : n'allais-je pas renoncer au 120 et me rabattre sur le 60 km?

Heureusement, Lalouvesc, village étape dans lequel nous logions, est un lieu de pèlerinage et sa basilique abrite les reliques de Saint Régis, patron des « randonneurs de Dieu », mort d'épuisement en ce lieu. J'apprends également que ce saint était né dans l'Aude, comme Michel C. et moi-même. Devais-je y voir un signe? N'allions-nous pas, Michel C. et moi, mourir d'épuisement à notre tour dans les passages « musclés » (pente à 15%) du col du Buisson? Alors, Michel C. qui n'est cependant pas un fervent adepte du vin de messe du dimanche matin, a fait une offrande à Saint Régis (on ne sait jamais, ça peut servir et le miracle de s'en sortir sans trop de souffrance est toujours possible!). Toujours à la fontaine de Saint Régis, nous avons pris bien soin, Michel C. et moi de faire couler de l'eau (bénite?) sur nos mollets et avons fait un vœu de prompt rétablissement en pensant à un ami cycliste absent et qui nous a beaucoup manqué! Qu'il faisait froid ce vendredi soir avec un Mistral qui s'était levé!

Pendant que nous étions attablés, nous avons oublié la bénédiction des cyclistes donnée à 21 heures en la basilique de Lalouvesc ; allions-nous le regretter?

Repas en commun à Lalouvesc

Samedi 20 juin 2009

Un proverbe dit : « la nuit porte conseil » ; j'avais peu et mal dormi mais au réveil j'avais pris la décision de tenir mes engagements, me lancer dans l'aventure des 120, avec ses 5 cols à 5 ou 6% de pente à franchir et ses 2122 m de dénivelé. Et puis, j'étais régulièrement et fidèlement « portée » par les SMS d'encouragements de Chantal et d'Eric F. qui avaient déjà participé à cette épreuve.

Je me suis donc retrouvée à 7 heures dans l'un des nombreux sas de départ, coincée au beau milieu d'un peloton de quelques milliers de cyclistes, avec l'impossibilité de faire demi-tour. Le départ officiel a été donné à 7H30 mais je n'ai pu « décoller » que 8 minutes après, le départ s'échelonnant sur plus d'une heure trente. Guy B. m'a accompagnée sur quelques kilomètres afin de vérifier mon comportement dans un tel peloton, puis chacun a géré sa propre cyclo d'un bout à l'autre.

Jean Ferrat a chanté les beautés de la Montagne et nul ne doute que le poète a toujours raison : le parcours était magnifique, sur les hauteurs ou dans des gorges... des vues à vous couper le souffle (et il ne fallait justement pas avoir le souffle coupé!). Les habitants de tous les villages traversés multipliaient les attentions à notre égard. Grâce aux dénivelés (les interminables montées et les longues descentes s'enchaînent), j'ai découvert des sensations inédites, d'autres dimensions et un authentique ravissement à pédaler en montagne et ce jusqu'à l'arrivée.

Sur la fin du parcours, j'ai été rattrapée et dépassée par nos « avions » : François F., Christophe, Patrick G., puis par Guy B. dans le col du Buisson qui m'a juste signifié que j'avais bien roulé ! Ils finissaient le parcours de la Volcanique, comptant 50 km, 4 cols et 1000 m de dénivelé de plus que moi!

Mes regrets : avoir pris mon temps, m'être trop souvent et trop longuement arrêtée par peur d'être prise d'un coup de fatigue, en avoir trop gardé sous la pédale de peur de m'effondrer. Mais après tout, la sagesse a payé puisque je suis venue à bout des difficultés sans problème.

Mes ennuis mécaniques : un saut de chaîne dans la dernière montée du col du Buisson d'où une arrivée à Saint Félicien avec les doigts noircis par la graisse. C'est ça aussi le vélo!

Mes soucis : le vent ; des bourrasques de vent latéral qui m'ont désagréablement surprise et déstabilisée par moment.

Mes satisfactions : retrouver l'Ardèche, terre que j'affectionne particulièrement ; atteindre sans problème l'objectif que je m'étais fixé et pour lequel je m'étais préparée consciencieusement malgré l'annulation de ma semaine d'entraînement à Laurac ; accomplir le parcours sans mettre une seule fois pied à terre, excepté aux ravitaillements.

Les plus : un bonus sous la forme d'un diplôme (pas de coupe!!!) et aucune crampe ni aucune douleur musculaire (miracle de l'eau sacrée de la fontaine de Saint Régis!).

L'ambiance : unique. Pour les mordus de vélo, il faut participer au moins une fois à cette fête du vélo et des villages ardéchois. Émouvant aussi l'instant des retrouvailles avec les « randonneurs » de Limeil (je laisse à Jean-Pierre B. le soin de nous narrer leur périple sur plusieurs jours et à Michel C. celui de nous raconter La Volcanique).
Je n'oublie pas non plus les rencontres humaines puisque j'ai fait d'agréables connaissances parmi les copains de Bernard O. et de François F.

Je dédie ce récit, cette tranche de ma vie à Guy B., Michel C., Yves B., qui m'ont permis, durant cette saison et plus encore à la veille de cette cyclo, de conserver moral et confiance en moi ; qu'ils soient remerciés pour la patience dont ils ont su faire preuve à mon égard !
Je joins un message à l'attention de Bernard O. : nous avons désormais une revanche à prendre, celle d'aller un jour ensemble en Ardèche. Relevons le défi en 2010 !

Marie-Ange



Repas à Lalouvesc

dimanche 14 juin 2009

VTT : RANDONNÉE VERNEUILLAISE, À VERNEUIL L'ÉTANG

Christophe
PARCOURS DE 55 KM

Aller à la randonnée de Verneuil l'étang, c'est la certitude d'être accueillis en amis ! Cette nouvelle édition en a apporté la confirmation, même si nous n'avions pas le moindre doute à ce sujet !

Sur le coup des 7h10, Damien et moi arrivons sur place... Le président Mémel en personne nous souhaite la bienvenue à l'entrée du parking ! Je le sens comme toujours concentré sur son sujet ! Cet homme a à cœur de tout faire, et même plus, pour que l'organisation soit irréprochable ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y parvient !

Sur le parking, Christophe est déjà là. Au départ du “55”, à 7h30, il n'y aura pas d'autres Brévannais et c'est bien dommage... Nous saluons quelques routiers brévannais, d'autres sont déjà partis... Et puis c'est le départ !

Les premiers kilomètres défilent tranquillement. Pour Damien comme pour moi, cela fait un bon moment que nous n'avons pas roulé sur une rando VTT, alors on démarre gentiment... Jusqu'au premier ravito, aucun incident majeur si ce n'est une petite erreur de parcours de Damien qui nous rejoindra cependant assez vite.

Au premier ravito, nous avons la joie d'être accueillis par nos amies Valérie et Brigitte... Pendant que nous nous attardons à bavarder, nous sommes rejoints par Daniel C., Didier L. et Thierry L., trois anciens vététistes brévannais que nous sommes toujours contents de revoir, au hasard des randonnées...

La suite du parcours va nous offrir l'occasion de nous mouiller les pieds à plusieurs reprises. En effet, notre ami Mémel adore les passages de gués et nous en a mis cinq au programme cette année ! J'en franchirai personnellement quatre sans quitter les pieds des pédales... Pour le cinquième, je me suis dégonflé, je l'avoue, l'entrée et la sortie trop accidentées à mon goût m'ayant incité à la prudence... Mouillé pour mouillé, j'ai même franchi un sixième gué, près du second ravito, histoire d'alléger un peu les roues du vélo, quelque peu saturées de boue à ce moment-là !

Claude

Sur ce second ravito, nous avons également été accueillis par de vieilles connaissances, partenaires de plusieurs sorties clubs et de nos sorties à Paris, notamment Claude, le photographe, à qui nous devons les photos associées à cet article. Déconnade et rigolade sont au programme de ce ravito, comme du premier d'ailleurs !

Christophe et Claude au ravito (+ Damien à gauche)

Vers le 45e kilomètre, une petite côte non loin du TGV... Christophe, comme à son habitude, l'aborde sur un bon rythme. Pour vérifier l'état de mes jambes, je m'efforce de le suivre et je parviens à rester dans sa roue... L'allure étant soutenue, Damien est obligé de se mettre en danseuse pour ne pas se laisser décrocher ! Hélas, des crampes le saisissent... Il nous dira plus tard avoir tenté de nous alerter, mais nous n'avons rien entendu (à cause du vent dû à la vitesse, sans doute !) Quelques bornes plus loin, Christophe et moi, nous nous apercevons qu'il n'est plus là ! Après quelques minutes d'attente, des vététistes qui l'ont doublé nous renseignent... Nous l'attendons encore quelques minutes et le voyons arriver, la mine morose ! Un signe qui ne trompe pas : Damien ne dit rien pendant quelques kilomètres ! Tant que le chemin est plat, ça passe, mais au moindre dénivelé, les crampes se font à nouveau menaçantes... Bientôt, nous apercevons Verneuil l'étang ! « C'est le dernier faux plat ! lui dis-je à tort. L'arrivée est proche ! » J'ignorais que Mémel, cette année, nous avait concocté une petite boucle supplémentaire... J'interroge Damien : « Tu veux qu'on coupe ? » — « Pas question ! J'ai dit que je faisais le 55 ! Je le finis ! » Il a du caractère le bougre ! Christophe et moi apprécions le mental du jeune homme ! Les trois ou quatre derniers kilomètres de sentiers avec notamment une ultime bosse dans l'herbe ne seront pas faciles, surtout pour Damien dont les crampes restent toutes proches... Finalement, c'est l'arrivée, avec l'accueil chaleureux de nos amis verneuillais : Mémel, Patrick, Jean-Luc, Olive, etc.

Mémel, merci pour l'invitation!

Gilles, notre mascotte, est là ! Il vient m'annoncer deux bonnes nouvelles : l'A.S. Brévannaise (route + VTT) a remporté la coupe du club le plus nombreux avec 25 participants (avec ce beau temps, j'avoue que j'espérais mieux !) et, pour ma part, j'ai gagné à la loterie un lecteur mp4.

De plus, j'ai eu l'immense honneur d'être invité par mon ami Mémel à partager le repas des bénévoles de l'organisation. Décidément, ce fut une bien belle journée !

Un grand merci à toi, Mémel, pour l'ensemble de ton œuvre !

Claude

lundi 1 juin 2009

PENTECÔTE 2009 À LAMOURA, JURA

WEEK-END CLUB DU 30 MAI AU 1 JUIN 2009

L'AS Brévannaise est déjà venue à deux reprises pour un week-end club à Lamoura. Sous la pluie! Cette nouvelle tentative s'annonce mieux. Pas de pluie annoncée cette fois-ci! Le Président Maryan est content.

Maryan au micro, pour une petite présentation du week-end

Pour ma part, c'est ma première visite dans le Jura. Et j'ai hâte de découvrir les montagnes environnantes.

Un beau décor pour faire du vélo… (photo Joao)

Samedi 30 mai

Pour ce premier jour, je me suis contenté du parcours moyen, soit 65 km. N'ayant fait qu'une seule sortie en vélo de route depuis un an et le week-end de Pentecôte à Avallon en 2008, je préfère être prudent ! Le reste de l'année, j'ai fait du VTT, bien sûr, mais ce n'est pas la même chose.

Le départ : on reconnaît Pierrot (tête baissée), Jean-Michel, moi, Michel M. et Joao

Cette première expérience dans le Jura aura été très convaincante !

Des jambes convaincantes (photo Joao)

Joao est resté avec moi tout le long du parcours, et c'est toujours un plaisir de rouler avec lui…

Joao

J'ai gravi la longue grimpette avant le premier ravito sur un bon rythme, ce qui m'a rassuré sur l'état de mes jambes... Et après le ravito, nous avons eu la joie de rouler avec Pierrot et Claudine... Pierrot connaissant la région comme sa poche, j'ai bénéficié d'un guide exceptionnel ! Une bien belle journée !
Pierrot (à gauche) et Claudine

Dimanche 31 mai

En ce début de deuxième journée, je m'attaque de nouveau au parcours moyen : 63 km. Sentant mes genoux un peu sensibles, je roule "mollo" et je suis vite distancé par le gros de la troupe... Cependant, j'ai bien noté le conseil de l'organisateur : « Faites tourner les jambes dans la descente sinon vous aurez du mal pour attaquer la montée après Septmoncel. » Alors je passe sur le grand plateau et je "fais" la descente... Compteur à plus de 65 par moments... Brrr! Il ne fait pas chaud! Je double pas mal de gars... Je me dis qu'ils me repasseront dans la montée ! En fait, sur ma lancée, je grimpe très bien ce premier col et je double encore pas mal de monde ! Ça fait plaisir... Seul Daniel P. me rattrape et me double à l'approche du sommet... Constatant que son allure est à peine plus élevée que la mienne, j'essaye de le suivre et j'y arrive…

Concentré sur l'effort!…

Au ravito, nous rejoignons Marie-Ange et Yves B. qui avaient pris les devants, quittant Lamoura sans attendre le signal du starter... Les organisateurs se sont déguisés et multiplient les facéties, pour le plus grand plaisir de tous.

Animation souriante et folklorique sur le ravito…

Nous finissons par former un petit groupe qui va rouler ensemble un bon moment... Outre Marie-Ange et Yves, ce petit groupe comprend Jean-Michel B., Jean-Pierre H., Laurent, Gilbert et moi-même (pardon à ceux que j'aurais pu oublier)…

Marie-Ange et Jean-Michel

A la faveur d'une succession de petites bosses sur la fin, le groupe finira éparpillé, chacun préférant rouler à son rythme…

Claudine et Joao, main dans la main...

Le dimanche après-midi, un petit groupe a renoncé à l'excursion en car jusqu'à Genève… Nous avons préféré faire une petite balade à pied dans les environs du village de vacances…

Jean-Pierre H., Guy B., Michel W., ?, Arlette, Gilbert et moi (photo Marie-Ange)

Lundi 1er juin

Troisième jour, la fatigue commence à se faire sentir... Joao et moi optons pour un parcours moyen de 60 km. Nous nous associons à un groupe d'une douzaine de cyclos, de plusieurs clubs confondus.

Le départ, en compagnie de Joao

Nous roulons pratiquement ensemble et sur un bon rythme jusqu'à Morez. Là commence l'ascension du jour, vers Prémanon. Je sens mes jambes lourdes, lourdes... je mets "tout" à gauche... Bien content d'avoir un triple plateau et je grimpe comme si je devais continuer pendant des heures, c'est-à-dire en essayant de ne pas forcer... J'ai l'impression d'être tout seul sur cette route... Trois ou quatre cyclos du groupe sont derrière moi, distancés... A l'évidence encore moins bien que moi !

Fin de la côte de Prémanon : ouf !

Les autres sont devant et je ne les reverrai plus... Même pas au ravito du sommet, c'est dire le retard que j'ai accumulé dans la montée ! A noter tout de même que sur la photo ci-dessous, beaucoup ne faisaient que le petit parcours, ce qui explique qu'ils soient arrivés là avant moi!!! (Il fallait que ce soit dit!…)

Tout le groupe à Prémanon

Après Prémanon, je me dis que c'est bon, il n'y a plus qu'à "redescendre" sur Lamoura... Erreur ! Il me restera un faux-plat montant que j'aurai du mal à gravir, même avec le tout petit plateau... Bref, je suis cuit physiquement, mais moralement, je me sens très bien... Ces trois jours m'ont fait un bien fou, et je retiendrai surtout que je meurs d'envie de revenir ! En meilleure forme si possible, pour pouvoir faire les grands parcours... Je ne connaissais pas le Jura. Je suis conquis !

Claude
Photos de l'organisation, sauf mention contraire

Allez Brévannes! (photo AS Brévannaise)