dimanche 21 juin 2015

RANDONNÉE DES FORÊTS BRIARDES, À TOURNAN-EN-BRIE

Ce 21 juin nous faisait entrer dans la saison estivale. Cependant, au petit matin, les cyclistes avaient bien du mal à croire à l'arrivée de l'été, l'apport d'énergie solaire étant bien loin de son maximum!

A l'occasion de cette Randonnée des Forêts Briardes, trophée Jean-Louis Aviet, notre club aurait dû aligner quinze participants, comme au rugby; en réalité, nous nous sommes retrouvés pour un jeu à XIII. Rien d'étonnant à ce que l'on nous confonde trop souvent avec le CSM 13! Deux Cyclotouristes Saint-Mauriens ont déclaré forfait, pour un la veille au soir, pour l'autre le matin même, en raison de “bobologies”. J'ouvre donc une parenthèse pour souhaiter à Bernard C. ainsi qu' à Jean-Marc Desc. un prompt rétablissement et leur dire que nous avons pensé à eux sur cette belle randonnée.

Jeu à XIII : GGC, Claude S., Laurence, Dominique F., Marie-Alex, Olivier, Dominique C. masquant Jean-Pierre Lu., Philippe A., Marie-Ange, Didier , Thierry A. et Gérard T.
Marius A. nous a accompagnés d'un bout à l'autre du parcours de 100 km. Un cycliste du “77 Crécy-la-Chapelle “ a également pris plaisir à pédaler en notre bonne compagnie et, à l'arrivée, n'a pas manqué de féliciter nos meneurs d'allure.

Au départ, avec Marius
Car, oui, ce fut un beau rallye, préconisé par un ancien collègue de Dominique C., licencié au club de Gretz-Tournan et bénévole sur cette organisation, mais également recommandé par Olivier et Marie-Alex qui l'avaient déjà fait.

A Amillis : Dominique avec son ancien collègue
Jusqu'en 2014, cette organisation avait lieu au mois d'octobre. Aujourd'hui, l'organisateur a enregistré une participation correcte (240 inscrits) lorsqu'on sait que beaucoup de cyclos s'étaient expatriés pour aller faire l'Ardéchoise.

Dominique F., Marie-Alex et Gérard T. ont fait le "40". Thierry A. et Laurence, dite "Tigrette", étaient sur le "75".

Arrivée de Laurence et de Tigrou au contrôle de Faremoutiers
Quant au “cent bornes”, il a conduit les autres CSM à Favières, Neufmoutiers-en-Brie, La Houssaye-en-Brie, Crèvecoeur-en-Brie, Mortcerf, Dammartin-sur-Tigeaux, Guérard, La Celle-sur-Morin, Faremoutiers (1er contrôle), Saint-Augustin, Mauperthuis, Saints (nous pensions y croiser nos copines et copains de l'Amicale), Beautheil, Amillis (2ème contrôle), Hautefeuille, Marles-en-Brie (3ème et dernier contrôle!), Fontenay-Trésigny, Liverdy-en-brie, Villepatour, Combreux. Avec quelques belles bosses autour de la vallée du Morin.

Contrôle-ravitaillement de Faremoutiers

Sur les trois ravitaillements, celui d'Amillis offrait une spécialité qui fut très appréciée par Jean-Pierre : une délicieuse compote faite maison... par un homme!

Le ravitaillement d'Amillis...

... et sa compote “maison”!

La signalétique, de couleur verte, au sol et bien visible, était presque parfaite. Une suggestion cependant au club de Gretz-Tournan : placer les flèches un poil plus tôt, de préférence avant les carrefours pour une meilleure anticipation.

Chacun a franchi les bosses à son allure, ce qui ne nous a pas empêchés de revenir ensemble pour midi à la salle Santarelli de Tournan-en-Brie, avec au compteur une petite moyenne de 24,4 km/h, et environ 500 m de D+.

Marie-Ange
Photos : Marie-Ange et Claude


Bonus : Autre photo de groupe... prise en attendant Gérard T.


En attendant Gérard T.


mardi 16 juin 2015

PARIS-BAYONNE 2015 : VIEUX RÊVES ET PYRÉNÉES

L'aventure "Paris-Bayonne" est terminée. Le moment est venu de dresser un premier bilan de cette expérience.

Ce qui domine, à cette heure, c'est la profonde satisfaction d'avoir réalisé quelques vieux rêves. Le plus vieux d'entre eux remonte à mon enfance, à l'époque où je me rendais en Espagne en famille. Nous traversions les Pyrénées — en voiture! — en passant par Oloron-Sainte-Marie puis le Col du Somport ou le Col du Pourtalet. J'avais une dizaine d'années et j'étais émerveillé par la beauté des paysages. Déjà, j'avais envie de faire du vélo dans ce décor magnifique, de grimper des cols dans les Pyrénées. Ce que je n'ai pas eu l'occasion de faire avant ce mois de juin 2015!

Col d'Aubisque : beauté du décor!

A l'époque, quand je suivais le Tour de France à la télé, les étapes des Pyrénées me séduisaient toujours davantage que celles des Alpes, montagnes que je ne connaissais pas en vrai. Et pour moi, les Pyrénées mythiques, c'était le Tourmalet bien sûr, mais aussi l'Aubisque, Soulor, Aspin, Peyresourde... et le Col de Menté!

Au Col du Tourmalet : col mythique et sommet de ce Paris-Bayonne

Le Col de Menté, c'est par lui que nous avons abordé la haute montagne sur ce Paris-Bayonne 2015, au cours de l'étape Auch - Bagnères-de-Luchon (176 km à l'arrivée). Tout un symbole car c'est un col qui, dans ma mémoire, est associé à une très vive émotion. C'était le 12 juillet 1971, au cours de la 14e étape du Tour de France, Revel - Luchon. Ce jour-là, Luis Ocaña chuta dans la descente détrempée du Col de Menté et fut contraint à l'abandon alors qu'il portait le maillot jaune.

Ocaña à terre dans la descente du Col de Menté, le 12/07/1971 (photo Internet)
Fervent supporter d'Ocaña, j'en ai pleuré devant ma télé! J'avais 16 ans et, 44 ans plus tard, comme par un fait exprès, je me suis retrouvé dans ce col sous un violent orage de grêle.

Orage sur Ger-de-Boutx, dans la montée du Col de Menté

Les grêlons qui claquent sur le casque, les grêlons qui craquent sous les roues, les grêlons qui font mal quand ils tombent sur les avant-bras... Avec éclairs et tonnerre par dessus le marché! Impressionnant!

Je me suis abrité quelques minutes sous un arbre, suivant l'exemple d'Alain, de Robert et de Babeth. A ce moment-là, j'ai senti monter en moi une détermination inattendue. Pas question de rester là plus longtemps et de me refroidir, pas question de monter dans un véhicule... Et pas question de demander l'avis de mes compagnons d'infortune. « Moi, je repars! », ai-je dit. Ce que j'ai fait aussitôt, imité peu après par mes trois camarades. La grêle avait cessé, mais nous avons fini la montée sous le déluge. Au sommet, plus de pluie mais la température n'était que de 7°.

Arrivée au Col de Menté
En attaquant la descente, celle-là même où Luis Ocaña était tombé, je me suis auto-convaincu, sans que ce soit réellement réfléchi : « Moi, je ne tomberai pas! » Un parfum de revanche? Allez savoir! Peu importe, du moment que ça mobilise énergie et vigilance.

Au sommet, Jean-Marc (membre de l'encadrement) nous a mis en garde : « La descente est très dangereuse. Il y a des coulées de boue et beaucoup de feuilles sur la route. Faites attention! »
Par endroits, même s'il ne pleuvait plus, des petits ruisseaux traversaient la chaussée. Ces conditions ont incité certains cyclos à une prudence extrême qui les faisait descendre au ralenti. Avec Alain, sans avoir l'impression de prendre des risques, nous en avons doublé pas mal. Pour ma part, tout en contrôlant ma vitesse et mes trajectoires, je n'avais pas envie de m'éterniser outre mesure dans cette longue descente de 10 km.

En arrivant en bas, à Saint-Béat, j'ai cru que mes jambes ne pourraient plus recommencer à tourner. Mes genoux semblaient congelés. Il a fallu les remettre en service tout doucement, non sans qu'il m'en reste quelques séquelles sous forme de douleurs intempestives les jours suivants. Mes genoux n'aiment pas du tout le froid!

Ça m'a servi de leçon. Dans les longues descentes des étapes suivantes, même sous la pluie battante (notamment Aspin, puis Tourmalet), même quand il fallait freiner en permanence, j'ai toujours pensé à faire tourner les jambes, ou à les solliciter d'une manière ou d'une autre, parfois en pédalant à l'envers, parfois en me dressant sur les pédales. J'ai aussi couvert mes genoux pour les maintenir un peu plus au chaud. Et ça a fonctionné.

Col d'Aspin : j'ai pensé à couvrir mes genoux...

Au final, j'ai grimpé la plupart des grands cols pyrénéens du Tour de France. A ceux précédemment cités, j'ajouterai le Port de Balès, un costaud comme son nom le suggère (beaucoup s'en sont fait la remarque dans le peloton!) ou encore Marie Blanque, enfin un col gravi sous le soleil.

Marie Blanque sous le soleil

Bien sûr, lors de cette suite d'étapes pyrénéennes, j'aurais préféré n'avoir que du beau temps. Mais bizarrement, les mauvaises conditions météo, je les ai prises comme une opportunité de vivre, à ma modeste échelle, un tout petit bout de la légende du Tour de France. L'expérience n'en fut que plus forte.

Mon arrivée au Col d'Aspin (photo Alain G.)

Le cadeau inattendu de ce Paris-Bayonne a aussi un rapport avec le Tour de France, ainsi qu'avec la montagne et les Pyrénées en particulier. J'ai eu la joie, un peu enfantine certes, c'est-à-dire profonde et sans réserve, de côtoyer un ancien cycliste professionnel, Raymond Martin. Dix Tours de France à son actif, 3e et premier français en 1980. Également meilleur grimpeur du Tour cette année-là, et vainqueur de la superbe étape Pau - Luchon (avec au menu Aubisque, Tourmalet, Aspin et Peyresourde!).

Podium du Tour de France 1980 : Joop Zoetemelk (vainqueur), Hennie Kuiper (2e) et Raymond Martin, avec le maillot à pois (photo Internet)

Raymond Martin fait partie de ces champions qui m'ont fait rêver dans ma jeunesse. Rouler à ses côtés, ce fut comme un complément énergétique naturel! Merci Raymond!

Claude
Photos : collection personnelle, sauf mention contraire. (Merci à ceux qui ont bien voulu effectuer les prises de vue des photos où j'apparais)

Avec Raymond Martin, au départ de l'étape Auch - Bagnères-de-Luchon.

dimanche 14 juin 2015

RALLYE DE PONTAULT-COMBAULT

Pour ce dimanche, j'avais prévu grass' mat' le matin et sieste l'après-midi. Rentré de Bayonne seulement hier soir, avec 1535 km effectués en 10 étapes (résumés en cours sur ce blog!), je ne me sentais pas le moins du monde en manque de vélo! Mais Marie-Ange a su me convaincre de faire une petite sortie de décrassage... Je n'ai donc respecté que la seconde partie de mon programme : une méga sieste l'après-midi!!!

Pour le matin, ce fut donc le rallye de Pontault-Combault, sur un parcours raisonnable d'à peine 80 km pratiquement plat! Ça m'a changé des distances et des dénivelés de Paris-Bayonne. Cependant, en ce qui concerne le décrassage, il faudra revoir la définition du terme! 25,3 km/h de moyenne à l'arrivée, ce n'est pas comme ça que j'envisageais la chose!

Ravitaillement de Forest (merci à JPB pour la prise de vue!)

Nous avons d'abord été entraînés à rouler un peu plus vite que prévu dans la roue d'un cyclo du CVL (Verneuil l'étang). Puis après le ravitaillement de Forest, où nous avons eu la joie de retrouver Laurence et Olivier, c'est la bonne compagnie de quelques cyclos appartenant à divers club (AS Brévannaise, Audax Club Parisien, Amicale Cyclo de Brou-sur-Chantereine, etc.) qui nous a stimulés. Et à l'arrivée, je n'étais pas fâché de constater que mon organisme était finalement encore capable de quelques efforts.

7 CSM était présents sur ce rallye : Laurence, Olivier, Dominique C., Denis R., Jean-Pierre Le., Marie-Ange et moi-même.
Sur le parcours, nous avons également rencontrés pas mal de têtes connues, membres des clubs de Villiers ou de Mandres-les-Roses, entre autres. Une bonne occasion de prendre et de donner des nouvelles...
A ce propos, Marie-Ange précise : « A l'arrivée du rallye, j'ai été heureuse de saluer les féminines du VCR Mandres-les-Roses, venues en force. Le président de leur club, Gérard C., nous a recommandé le rallye qu'il avait fait la veille, à savoir "La Monticyclo" de Montigny-le-Bretonneux. »

En fin de compte, je n'ai donc aucun regret d'avoir fait l'impasse sur la grasse matinée! Mais ce n'est que partie remise. Je m'engage à respecter cette partie du programme dès demain matin!

Claude
Photos personnelles



Avec Dominique, devant la ferme de Forest

samedi 13 juin 2015

ESCAPADE DES ANCIENS BELLEVILLOIS, par Marie-Ange

Ce samedi, à 7h, dans la mairie du XXème arrondissement, il n'y avait que des jeunes gens et des jeunes filles! Les Anciens, visiblement, éprouvent plus de difficultés à se lever tôt...

Mairie du XXème

Chez les C.S.M., nous étions 7 et demi à prendre le départ de ce 100 km. Il n'y avait que des JEUNES (surtout dans les têtes!) : Laurence, Olivier, Bernard C., Thierry A. (dont c'était le retour parmi nous après des soucis de santé), Didier G., Dominique C., Jean-Pierre L. (qui ne compte que pour une moitié puisqu'il conduisait un tandem de la STAARP) et moi.

Jean-Pierre et Mao, son copilote sur le tandem

L'ambiance faisait penser à celle d'une Semaine Fédérale. L'organisateur, le Sporting Club Bellevillois, avait réussi à faire venir des cyclos et cyclotes de clubs très différents : Les Joyeux Cyclos Parisiens, un club de Drancy, Villejuif, Créteil, deux tandems de la STAARP, l'AS Brévannaise, notre ami Marius de Maisons-Alfort, les Cyclos Saint-Mauriens...
Nous étions un peloton d'une quarantaine de cyclistes, quelques licenciés du Sporting Club Bellevillois compris.

François, président du Sporting Club Bellevillois, enregistre les engagements

Cette organisation était gratuite et le ravitaillement à Saint-Germain sur Morin original : arrêt dans un café-restaurant franco/portugais où chaque participant a reçu deux sandwichs et une canette de coca ou de soda.

Ravitaillement de Saint-Germain-sur-Morin : « De la plus grande au plus petit! »

Le départ, par Les Lilas, la traversée du canal de l'Ourcq (les passerelles, les changements de rive), le parcours sur le chemin de halage : tout cela était dépaysant. Nous n'avons pas l'habitude de prendre un départ dans ce secteur de l'Ile-de-France. Puis, très vite, nous avons retrouvé nos routes Seine-et-Marnaises : Courtry, Pomponne, Annet-sur-Marne, Jablines, la côte de Chalifert, Esbly, Couilly-Pont-aux-Dames, Saint-Germain-sur-Morin (où nous étions dimanche dernier), etc.
Retour par Collégien, Emerainville, Villiers-sur-Marne, etc.

Ravitaillement de Saint-Germain-sur-Morin

« “L'escapade des Anciens Bellevillois”, 2e édition, est un parcours de 100 km, non fléché, à allure régulée par des capitaines de route qui vous guideront sur des routes de Seine-et-Marne. » C'est ce qu'ils avaient dit dans la bande annonce...

Les routes étaient certes connues... mais pas pour le capitaine de route qui était parfois déboussolé. La faute à ses lunettes, pas les bonnes, qui l'empêchaient de lire correctement l'écran de son GPS. Aux croisements, c'était pile ou face! A sa décharge, il avait été "réquisitionné" la veille par l'organisation, le capitaine de route initialement pressenti ayant été victime d'un accident. Sur ce point-là, je resterai indulgente. Là où ça se complique, c'est que l'allure était bien loin d'être régulée! Personne ne s'est soucié de savoir si tout le monde suivait!

Mais, il faisait beau, les petits oiseaux chantaient, l'eau des rivières coulait, les copains et la bonne humeur étaient au rendez-vous, l'accueil du club Bellevillois toujours aussi sympathique et les 100 km sont finalement passés comme une lettre à la poste!

Marie-Ange
Photos personnelles


La plaquette 2015

vendredi 12 juin 2015

PARIS-BAYONNE 2015, 10e ÉTAPE : LAROIN (PAU) - BAYONNE

➜ Etape précédente : Argelès-Gazost-Laroin

Les données de l'étape

Distance : 126 km annoncés, 134 km au compteur.
Horaires de passage calculés sur une moyenne basse de 23,3 km/h.
Ma moyenne : 24,6 km/h.
D+ : 1870 (selon Openrunner), 1639 m selon GPS
Tracé officiel sur Openrunner : 4243590
Départements traversés : Pyrénées Atlantiques (64)
Temps couvert mais sans pluie. Eclaircies sur Bayonne.
Température moyenne : 17,3° 

Parcours de la 10e étape

Profil de la 10e étape

Le récit

Pour rejoindre Laroin, lieu du départ officiel, nous avions 8 km à parcourir depuis notre hébergement. Certains, logés plus loin, avait environ 12 km à faire. Bel échauffement, avant d'attaquer une étape non montagneuse, sans "cols", mais vallonnée à souhait!

Etape vallonnée (Photo Sylvain, AAOC)

A 7h30, le temps était couvert sur Pau et ses environs, mais pas de pluie. Jusqu'à Navarrenx, lieu de la pause café, nous avons enchaîné quelques belles bosses sous la grisaille, en compagnie d'un petit groupe dont l'allure nous convenait.

Navarrenx, pont sur le Gave d'Oloron

Sur les 20 km précédant Hasparren, j'ai eu un gros coup de mou. L'enchaînement de bosses casse-pattes, sans doute, mais aussi la fatigue accumulée depuis 10 jours qui m'est tombée dessus. Je me suis dit qu'il était temps que ça se termine!…

En arrivant à Hasparren, point de ravitaillement "plateau repas", Alain et moi avions parcouru depuis l'hôtel une distance de 98 km, avec environ 1300 m de dénivelé positif, à une moyenne de 24 km/h. La moyenne la plus basse prévue par l'organisation pour aujourd'hui étant de 23,3 km/h, nous étions dans les délais.

Hasparren : rassemblement avant dernier tronçon en commun

Nous étions attendus à Bayonne pour des festivités à partir de 14h30. La fin de l'étape, après le repas, s'est déroulée à allure régulée, à savoir entre 28 et 30 km/h (!), ce qui était une allure réellement modérée pour tous les costauds du peloton! Mes jambes étaient meilleures qu'en fin de matinée et j'ai pu tenir le rythme. Au moment de la neutralisation, destinée à organiser une entrée dans Bayonne bien encadrée par les véhicules et les motos, Alain et moi en avons profité pour trinquer ensemble.

Neutralisation, à l'entrée de Bayonne

A l'arrivée à Bayonne, l'heure était venue des remerciements et des récompenses. Pour ma part, je tiens à remercier toute l'équipe de l'organisation, qui nous a vraiment gâtés. Plus particulièrement, j'adresse un grand merci à Guy qui m'a d'abord donné l'envie de me lancer dans cette épreuve, puis qui m'a vivement encouragé à relever le défi.

Avec Guy, à l'arrivée à Bayonne

A l'issue d'une cérémonie protocolaire qui a su mettre à l'honneur tous ceux qui le méritaient, sans oublier personne, nous avons dégusté une sangria pour fêter tous ensemble le succès de cette aventure.

Défi réussi!

Pour moi, cela représente 1535 km en dix jours, avec un peu plus de 20 000 m de dénivelé et 14 nouveaux cols dans ma collection, dont un col à plus de 2000 m : le Tourmalet. Un bilan chiffré plus que satisfaisant.

Claude
Photos personnelles, sauf mention contraire

LIENS :
liens morts, cibles supprimées

➜ La présentation du Paris-Bayonne 2015 sur le site “Claude et Marie-Ange font du vélo”.
➜ Présentation sur le site de l'AAOC.
➜ Les photos de Sylvain : 10e étape.
➜ Les photos de l'AAOC (Franck et autres) : 10e étape.

jeudi 11 juin 2015

PARIS-BAYONNE 2015, 9e ÉTAPE : ARGELÈS-GAZOST - LAROIN (PAU)

➜ Etape précédente :  Arreau-Argelès-Gazost — Etape suivante : Laroin-Bayonne

Les données de l'étape

Distance : 140 km annoncés, 153 km au compteur.
Horaires de passage calculés sur une moyenne basse de 19 km/h.
Ma moyenne : 19,8 km/h (18 km/h au moment du repas).
D+ : 2830 m (selon Openrunner), 3341 m selon GPS
Tracé officiel sur Openrunner : 4242895
Principales ascensions : Col du Soulor (1474 m) + Col d'Aubisque (1709 m), Col du Porteigt (875 m) + Col de Marie Blanque (1035 m).
Autres cols franchis : Col de Labareille (1571 m), Col de Hourat (355 m).
Départements traversés : Hautes-Pyrénées (65), Pyrénées Atlantiques (64)
BCN-BPF : Col d’Aubisque (dépt. 64)
Temps couvert au départ, se dégageant progressivement, très beau à partir de Laruns, pluie sur les derniers kilomètres.
Température moyenne : 19,8°

Parcours de la 9e étape
Profil de la 9e étape

Le récit

Temps bien couvert au départ du casino d'Argelès-Gazost.

Argelès-Gazost

Nous allons commencer "à froid" par l'enchaînement "Col de Soulor - Col d'Aubisque"…

Caractéristiques du Col de Soulor + Aubisque

• Pente moyenne: 4.1 %
• Distance: 30.1 km
• Altitude départ: 463 m
• Altitude top: 1710 m
• Dénivelée: 1247 m
• Pente maximum: 9 %

Profil de l'ascension Soulor + Aubisque

Le temps est toujours couvert dans la montée du Col du Soulor. Les passages à 8% - 9% dès le démarrage ne me réussissent guère.

A la peine dans le Soulor (Photo Sylvain, AAOC)

J'effectue cette montée en grande partie en compagnie de Jean-Yves, du VCR Mandres-les-Roses.

Montée du Col du Soulor

Une petite photo à l'arrivée au Col du Soulor…

Col du Soulor (1474 m)

Entre Soulor et Aubisque, la route commence par redescendre un peu. Nous avons de la compagnie…

Entre Soulor et Aubisque

La route est superbe, malgré le temps toujours gris.

Route du Col d'Aubisque

Nous arrivons au Col d'Aubisque sans avoir eu une goutte de pluie, dans des conditions qui permettent enfin de retrouver le plaisir de pédaler en haute montagne et d'apprécier les paysages. Mes sensations commencent à s'améliorer.

Arrivée d'Alain au Col d'Aubisque

Une photo souvenir s'impose au Col d'Aubisque, mon 400e col dans le cadre du Club des Cent Cols, mais aussi l'un des sites BCN-BPF des Pyrénées Atlantiques.

Col d'Aubisque (1709 m), site BCN-BPF

Dans la descente vers Gourette, le ciel se dégage de plus en plus. Au passage, nous franchissons sans le savoir un col, que je ne repèrerai qu'une fois rentré à la maison : le Col de Labareille (1571 m).

À partir de Laruns : super beau temps! Cela nous permet d'apprécier pleinement le décor dans la vallée d'Ossau.

Gave d'Ossau

Nous abordons le Col de Marie Blanque par son côté le moins difficile. La première partie, qui est en fait l'ascension du Col du Porteigt (875 m), propose tout de même plus de 5 km avec une pente moyenne supérieure à 8%.

Début du Col de Marie Blanque

Caractéristiques du Col de Marie Blanque, par le Col du Porteigt
• Pente moyenne: 4.1 %
• Distance: 15 km
• Altitude départ: 420 m
• Altitude top: 1035 m
• Dénivelée: 615 m
• Pente maximum: 10 %

Profil de l'ascension Porteigt + Marie-Blanque

Mais la pente ne nous empêche pas d'apprécier le panorama!

Vallée d'Ossau, depuis la route de Marie Blanque

Sous le soleil, cette route est pleine de charme.

Chapelle de Houndas

Nous arrivons enfin au Col du Porteigt, qui n'est indiqué que sur un poteau de randonnée pédestre.

Col du Porteigt (875 m)

Le plateau de Roland nous offre un peu de répit sous forme d'un long replat avant la montée finale, au profil moins sévère.

Plateau de Roland

Sur ce secteur de l'ascension, on trouve à la fois des kilomètres à 0% de pente moyenne et des passages à 14%-15%, autrement dit une montée très irrégulière. Alain me prend en photo à mon arrivée au Col de Marie Blanque.

Col de Marie Blanque (1035 m)

Dans la descente de Marie Blanque, on peut se lâcher. La pente est forte, mais la route est belle, sèche, et peu sinueuse. J'en profite pour battre mon record de vitesse à vélo : 84,3 km/h.

Vitesse max.!

A 13h, nous sommes content d'arriver à Eysus, pour le plateau repas. Nous pensons alors que les 50 km de "plaine" qu'il nous reste à parcourir entre Eysus et Laroin ne seront qu'une formalité. Une succession de petites côtes très casse-pattes nous fera changer d'avis!…

En arrivant à l'hôtel, avec 153 km au compteur, je me dis : « Voilà une bonne chose de faite! Il ne reste plus qu'une étape et c'est dans la poche! »

Claude

LIENS :
liens morts, cibles supprimées.

➜ La présentation du Paris-Bayonne 2015 sur le site “Claude et Marie-Ange font du vélo”.
➜ Présentation sur le site de l'AAOC.
➜ Les photos de Sylvain : 9e étape.
➜ Les photos de l'AAOC (Franck et autres) : 9e étape.